Juristes démocrates de Suisse

Insister sur la force du droit

"Les Juristes Démocrates sont conscients de la double face du droit, car les relations entre droit et pouvoir restent ambivalentes. Au cours de moments lucides le droit restreint et dompte le pouvoir et contribue ainsi à la démocratisation globale de la société. Mais souvent il dissimule, légitime et cimente des rapports de force non ou pré-démocratiques. Pour cette raison les juristes démocrates s'engagent de manièr conséquente contre l'instrumentalisation du droit par le pouvoir; l'association lutte pour une démocratie vitale et non domestiquée. C'est pourquoi, dans le cadre des relations actuelles entre le pouvoir et le droit, il ne lui suffit pas d¹être placée à gauche sur l'échiquier politique. La tâche des JDS consiste bien plus à insister sur la force politique d'un droit admettant l'utopie et permettant l'émancipation."

Stephan Bernard, Avocat 

 


En tant que membre de la Coordination genevoise pour le droit de manifester (CGDM), notre section genevoise, l'AJP, participe de manière déterminante au rapport sur le droit de manifester à Genève. Le groupe de travail Manifestations des JDS a maintenant traduit le rapport en allemand.

pdfBericht_CGDM.pdf (deutsch)

pdfRapport_CGDM.pdf (französisch)


Le 24 janvier, nous célébrons comme chaque année la journée de l’avocat•x•e en danger. En 2022, l'accent sera mis sur la Colombie. Des manifestations et des séminaires seront organisés en solidarité avec les avocats des droits humains en Colombie. 

Day of the endangered lawyer header


Frontex devrait recevoir de la Suisse chaque année 61 millions de francs. Avec plusieurs organisations antiracistes et politiques en matière de migration et le JDS, le Migrant Solidarity Network a lancé un référendum contre cette décision du parlement. Les JDS réclament depuis longtemps la mise en œuvre effective des droits humains aux frontières extérieures de l’Europe – raison pour laquelle nous rejetons tout financement de Frontex.


In der Sommersession 2021 hat der Nationalrat die Motion seiner staatspolitischen Kommission (SPK-N), die «Landesverweisungen per Strafbefehl bei leichten, aber eindeutigen Fällen» ermöglichen will, angenommen. Die Anordnung eines Landesverweises soll in Zukunft bereits möglich sein, wenn die Voraussetzungen zum Erlass eines Strafbefehls erfüllt sind. Der Landesverweis sei als Grund für eine Notwendige Verteidigung aus Art. 130 StPO zu streichen und die Katalogstraftaten des Art. 66a StGB anzupassen und allenfalls zu präzisieren.